Science Fiction : John Carter, Les Conquérants de Mars – Edgar Rice Burroughs

John Carter
Les Conquérants de Mars

Edgar Rice Burroughs

Bonjour à tous ! Pour cette première chronique de l’année (scolaire) j’ai pioché dans les meilleurs : John Carter, quelle histoire ! Si vous n’avez pas vu le film foncez ; moi j’ai tellement adoré que j’ai acheté les livres^^. Pour cette chronique j’ai opéré quelques changements nécessaires et occasionnels : en effet dans un souci d’originalité, j’ai adapté mon style à l’oeuvre en reprenant le champs lexical principal du roman : l’héroïsme. J’ai également préféré proposer le résumé de livraddict, plutôt que de copier la quatrième de couverture qui ne parle que du succès de cette saga. 

Les Conquérants de Mars, John Carter, Edgar Ride Burroughs

Synospis Livraddict :

Projeté mystérieusement sur la planète Mars, John Carter découvre un monde merveilleux mais aussi terrifiant. Fait prisonnier par les terribles hommes verts de Thark, il tombe amoureux d’une belle captive, Dejah Thoris, la princesse d’Hélium. Et ensemble, ils s’évadent, mais… au-delà des murs rôdent des créatures monstrueuses et des dangers inconnus !

OOO La fabuleuse histoire de John Carter nous est contée par son neveu, Ned, qui a ré-écrit son manuscrit sous forme de feuilletons publiés sur des périodiques. Mais à part une petite note vers le tiers du roman, on a plus l’impression que c’est John Carter qui nous raconte son histoire et c’est bien mieux comme ça : on se sent plus proche de lui puisqu’il nous livre toutes ses pensées.

OOO John Carter est un gentleman de Virginie, à la recherche de fortune minière dans l’Arizona. Il est accompagné d’un fidèle ami quand soudain, un élément perturbateur indien surgit ! Le héros se fait fort d’aller à la rescousse de son ami, mais il arrive trop tard et finit par aller se réfugier dans une grotte où les guerriers n’osent pas le suivre. Au contraire, ceux-ci sont tellement effrayés qu’ils s’enfuient tous en courant en voyant la chose qui se trouve derrière John Carter. Mais le héros reste alors étrangement statufié, il est incapable de se retourner. Qu’il y a t-il derrière lui ? John Carter nous confie qu’il ne l’a su que dix ans plus tard… Le héros éprouve ensuite une irrésistible attraction vers Mars et se retrouve transporté sur la planète, traversant l’espace à la vitesse de la lumière.
OOO Une fois du Mars (ou Barsoom), John Carter va découvrir que la différence de densité d’atmosphère lui confère une force et une agilité horsNewImage158 norme comparées aux autres Martiens. Il se fait ensuite rapidement capturer puis accepter par ceux qu’il appellent les martiens verts (ou les Tharks). Ce sont des êtres primitifs ayant deux membres intermédiaires pouvant servir de bras ou de jambes supplémentaires suivant le contexte.
Les créatures étranges ont la part belle dans ce roman, mais heureusement il existe aussi sur Barsoom une forme de vie similaire aux humains de la Terre : les hommes rouges.
Après plusieurs jours de captivité et d’apprentissage chez les Tharks, une nouvelle prisonnière fait sont apparition : une prisonnière humaine, une femme magnifique à la peau cuivrée, une princesse de laquelle John Carter tombe éperdument amoureux, j’ai nommé Dejah Thoris (se prononce Dija Torisse).
C’est à ce moment-là que l’histoire commence véritablement car notre héros s’est trouvé une noble quête : sauver Dejah Thoris des horribles martiens vert…
OOO Dans ce roman, les Tharks sont des êtres cruels qui méprisent tous bons sentiments. Ils ne croient qu’en la justice. C’est un peuple sans amour, et haineux ; les Tharks ne rient que lorsqu’ils font souffrir ou mourir un autre être. Ils vivent en communauté et partagent tout avec elle, y comprit leurs enfants, si bien que chaque petit martien vert n’a ni père ni mère, et ne reçoit jamais de soins affectifs. L’auteur philosophe ainsi sur les dangers du communautarisme poussé qui mène à l’abêtissement de la population qui devient également cruelle.
C’est dans cette communauté que John Carter tente tant bien que mal de s’intégrer. Heureusement, il est chaperonné par la seule martienne à comprendre le sens de l’amour, Sola – qui a une histoire si touchante. Il a aussi pour compagnon l’adorable Woola, une espèce d’énorme bête au comportement de chien ; il est l’animal de plus touchant de tout le livre et renouvelle mainte fois ses actes de bravoure pour son maître (et qui font fondre le lecteur au passage).

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OOO Les rebondissements sont nombreux et surprenants dans ce roman, il est impossible de s’ennuyer. Cela est notamment du au fait qu’à la base cette histoire a été publiée sous forme de feuilleton dans les journaux : il ne fallait donc pas perdre l’attention des lecteurs afin qu’ils continuent de lire la suite des aventures de John Carter. Et le défi est relevé, pas un moment de somnolence ne vous attend si vous ouvrez ce livre, croyez-moi.
OOO J’ai par ailleurs adoré les détails qui ancre encore plus le récit dans le réalité, comme par exemple le fait que le neveu de John Carter s’appelle Edgar comme l’auteur, comme si les deux ne faisaient qu’un : comme si John Carter avait réellement existé… C’est amusant et créé une véritable complicité avec le lecteur.
OOO La vie sur Mars est extrêmement détaillée, jusqu’au éléments chimiques que les martiens verts manipulent pour en faire des armes. L’auteur invente même une justification à la vie sur Mars : « l’usine atmosphérique » …
J’ai, en revanche trouvé très décevant que les actions qui ne concernent pas John Carter soient réduites au minimum, car ont s’attachent également aux personnages secondaires et on aurait aimé avoir plus de détails sur eux. Je pense ici au combat de Tars Tarkas contre son pire ennemi qui ne remplit que deux lignes alors que c’est le combat qu’il a attendu toute sa vie… je suis restée coite de déception.
Par contre ces raccourcis sont très appréciables lorsqu’ils résument des moments qui auraient, à coup sûr, traîné en longueur avec d’autres auteurs modernes – comme les moments où le héros se trouve coincé seul quelque-part pendant très longtemps. L’histoire retrouve un rythme normal lorsque le héros a retrouvé son but. Ici on ne se perd pas en vaines errances : on les traversent au galop !
OOO Pour ce qui concerne la fin, elle diffère quelque peu du film, mais ce cliffhanger donne très envie de lire la suite.

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OOO Après avoir terminé ce premier tome, je me suis dis que les scénaristes de Disney avaient réellement fait du bon boulot ; à mes yeux cette oeuvre a été fidèlement adaptée au cinéma. En fait, tous les éléments du livres ont été ré-agencée (pour les besoins du film) mais ils sont tous présents et cela ne trahit en rien l’histoire de base.
Néanmoins, je me dois de mentionner les seules différences essentielles : dans le livre il n’y a absolument aucune allusion aux Therns (je suppose donc que nous allons en entendre parler dans le deuxième tome). Ce qui fait que John Carter n’est pas transporté sur Mars grâce à un collier de Therns, mais grâce à… on ne sait pas quoi ! En effet, le héros n’a aucune idée de la façon dont il atterrit sur Mars. Il sort de son corps, se regarde, puis tend les bras vers Mars pour qui il ressent en irrésistible attraction, et le voilà sur Barsoom.
Seconde différence notoire (mais qui ajoute de l’émotion au film) : John Carter n’a jamais eut de femme et d’enfant sur Terre.

Voilà j’espère que cette chronique vous a plu, n’hésitez pas à commenter, moi je file lire la suite pour vous la conter au plus vite 😉

Fiche Livraddict : 
Editions : Publication Premièrelogo_livraddict
Prix : Dépend du vendeur, prix de l’époque : 70 Francs

Chronique du tome 2 : Les Dieux de Mars

5 Commentaires (+ vous participez ?)

  1. Escrocgriffe
    Sep 18, 2014 @ 10:47:03

    Merci pour cette chronique passionnante, je suis un grand fan du film, et à ma grande honte je n’ai pas encore lu les romans de Edgar Rice Burroughs, mais ton bel article me donne furieusement envie de réparer ce tort ! 😉 Ravi de savoir que les scénaristes de Disney ont respecté l’oeuvre originale en tout cas.

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  2. Aurélie La Brodeuse
    Sep 22, 2014 @ 18:39:25

    Merci pour cette chronique passionnante 😉

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  3. Hell-eau
    Sep 23, 2014 @ 16:07:22

    Je serai bien tenté par le film =)

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  4. book-lit.fr
    Sep 24, 2014 @ 11:09:27

    Je n’avais encore jamais encore entendu de ce livre ou de ce film, (ou je sais, honte sur moi) mais ils me donnent vraiment envie, le livre en particulier. Il rejoint de ce pas ma Wish-list 🙂

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